L’ÉDITO
Des humeurs, des impressions, des coups de cœur, des coups de gueule, des réflexions.
Le Mercure s’emballe et nos rythmes cardiaques avec. La canicule est-elle le mal du siècle ? Sommes-nous obligés de paniquer dès que le thermomètre franchit la barre symbolique des 30 degrés Celsius ?
J’ai réfléchi à mille et une manières de revenir. Sous quelle forme ? Pour dire quoi ? Et finalement, je me suis rendue compte que jamais, l’écriture ne m’a quittée.
À chaque nouvelle conjoncture complexe, comme le stade 2 d’une épidémie, j’ai foi en l’être humain. Puis la réalité m’ouvre rapidement les yeux…
Jingle bells, jingle bells ! Force est de constater qu’aucun autre mois sinon Décembre est le moment idéal pour retomber en enfance. Mais le mieux reste encore de l’assumer pleinement…
Il faut aimer le présent, le chérir, le serrer contre soi pour ne pas le laisser filer. Il faut saisir l’instant, ne pas trop le brusquer pour qu’il puisse s’en aller…
Il y a les bonnes résolutions qui ne dépassent pas le 4 janvier. Puis il y a les idées qui germent dans nos têtes lentement, qui s’installent confortablement et laissent place à de vraies initiatives, de nouvelles habitudes, d’autres réflexes…
Nous vivons dans un monde de “sans”. Des sodas sans sucre, des biscuits sans gluten, des raves sans alcool, des cigarettes sans filtre…
Le matin et sa promiscuité, le matin et ses métros bondés. Le matin et ses odeurs corporelles, le matin et ses problèmes d’aisselles…
Et si l’on faisait comme bon nous semble ? On est toujours influencés par ce qui nous échappe, par ce qu’on ne contrôle pas, par plus haut placé que soi.
Dans la vie, tout n’est qu’une question de point de vue. Cette phrase peut paraître dérisoire et absurde tant elle est vraie.
Cette année, ce ne sont pas les effets de certains mélanges alcoolisés qui m’ont le plus perturbée. Cette année, à minuit, les réseaux téléphoniques n’étaient pas saturés…