Phoenix
20 bombes solaires pour rêver à l’air frais qui nous enlace, avec Bill Withers, Erlend Øye, Bon Entendeur & Alex Rossi, Kid Francescoli, Jungle, et bien d’autres…
Il aura fallu attendre quatre ans pour que Phoenix renaisse de ses cendres. Après Banrkupt!,…
It’s a new day, it’s a new damn… Les paroles de Nina Simone résonnent d’une façon particulière lorsqu’on regarde en arrière, en 1990 précisément. Porté par Air, Mr Oizo, Laurent Garnier, Benjamin Diamond, Cassius, puis plus tard par Daft Punk, Phoenix et Justice, la French Touch a fait rayonner l’Hexagone au-delà de ses frontières, imposant un style, une patte, une crédibilité. Alors que la réalisatrice Mia Hansen-Løve lui rend hommage avec son film Eden, actuellement en salle, la playlist du week-end lui emboîte le pas avec 10 edits, remixes ou versions originales de la crème de la crème électronique made in France.
Les côtes de popularité ont le moral en berne. Faux hypocondriaques, ceux qui sont censés nous gouverner souffrent de nouvelles phobies : la phobie administrative, le mal du siècle ? Surtout atteints d’hypocrisie, ils ont bien compris qu’avec le pouvoir, tout s’achète (mais ne se paye pas, aussi paradoxal que cela puisse paraître). Dans ce grand bal des focus, la danse macabre qui s’impose en maître est celle de l’argent et des magouilles – qu’elles visent le contribuable, le Trésor public, sa propre compagne (trois petits tours de scooter et puis s’en vont). Pendant ce temps-là, le groupe Phoenix chantait il y a un an, sur leur dernier album Bankrupt “Cool… I’m Just Trying To Be Cool…”. C’est justement ces quelques mots (remixés par Amevicious) qui ouvrent la 22e playlist du week-end (avec Xinobi, The 2 Bears, Yacht, SBTRKT, Xinobi, Aphex Twin, Poolside, WhoMadeWho, Jacques Greene…). Même joueur joue encore.
Derniers instants de répit, dernières siestes au soleil, derniers tours de Mehari, derniers sacs de charbon achetés pour le barbecue, dernières balades pieds nus sur le sable, derniers plongeons, derniers seaux de glace pilée (pour les cocktails, pas pour ce débile Ice Bucket Challenge), dernières Caïpirinha sirotées à la paille. Nul besoin de regarder le calendrier pour savoir que la fin de l’été est déjà là, et que sonne déjà bientôt l’heure de la rentrée. Avant de pleurer à chaudes larmes, on enclenche la playlist du week-end pour se rappeler à quel point c’était bien, les vacances. Un dernier tour de piste (comme celui de Pierre Vassiliu, disparu cette semaine, ou de Darkside, qui a annoncé la fin de sa belle aventure) avant la banqueroute (comme le chantent Phoenix, remixé récemment par Gesaffelstein). On ne le sait que trop : toutes les bonnes choses ont une fin…
Vous le saviez, vous le redoutiez, cet instant fatal où : 1/ vous posez le pied sur le tarmac de l’aéroport de Paris Orly (et consorts), signant définitivement votre arrêt de farniente. 2/ Vous retrouvez votre salon, votre téléviseur, votre MacBook, votre tablette tactile, bref, tous ces trucs du quotidien qui vous éloignent encore plus de l’idée d’une sieste au soleil sur la plage. 3/ Vous peinez à trouver le sommeil alors que c’est dimanche, 2h du matin, et cette féroce impression que demain, vous faites votre entrée en CP. Pas de panique ! D’une manière ou d’une autre, il y a toujours une alternative à la rentrée. Cinq même, et elles sont recensées ici pour vous.
On le sait, la technologie dépasse la vitesse de la lumière. En quelques années à peine, de nouveaux mots ont fait leur apparition dans le jargon internet. Parmi eux, le leak (en français : fuite). Un terme que l’on n’aurait jamais imaginé employer à l’époque de nos connexions bas débit avec forfait 20h/ mois. Pourtant, à l’heure où l’industrie musicale n’a jamais autant mis le web au centre de son plan marketing, les artistes et leurs labels, indépendants ou non, se voient confrontés à un nouveau phénomène. Phoenix, Daft Punk, Jai Paul… À chaque artiste son leak. Explications.
Comme chaque année, seuls quelques chanceux (célèbres ou accrédités ou américains ou économes/riches) peuvent frimer librement en postant des photos de palmiers ou de la grande roue du sacro-saint Coachella, qui se déroule dans le désert californien. Outre un streaming live, la chaîne officielle du festival a posté de nombreux lives en intégralité sur YouTube. L’occasion de revoir les meilleures performances du premier week-end, comme les retrouvailles de Blur avec son public, le retour de New Order, ou l’invité surprise de Phoenix sur une chanson : R.Kelly…
Avant même sa sortie officielle (le 22 avril), Bankrupt ! dernier album de Phoenix, fuit déjà sur internet, deux mois avant. Vraie fuite ou stratégie marketing pour assurer le buzz, on ne le saura jamais – encore que la bande à Thomas Mars n’a pas vraiment besoin de ça pour faire parler d’elle. Presque 5 ans après Wolfgang Amadeus Phoenix, vrai bijou et vrai tournant dans la carrière du groupe, Bankrupt ! permettra-t-il aux pionniers de la French Touch de nous impressionner encore un peu plus ? Réponse.
Un coup de massue : c’est l’effet qu’a produit en quelque sorte l’annonce du line-up du festival Marsatac, qui vient de révéler les artistes programmés. The Toxic Avenger sera notamment de la partie, après avoir fait trembler Solidays (le 25 juin). Simon Delacroix, le musicien parisien masqué qui se cache derrière The Toxic Avenger, a minutieusement préparé son retour. Son premier album, ANGST, est dans les bacs. Pour le clip de Never Stop, il a fait appel à Antoine Wagner, le réalisateur attitré de Phoenix.
Remarqués en 2000 avec leur tube “If I ever feel better”, le groupe de frenchies Phoenix revient avec un quatrième album étonnant mêlant toujours à merveille influences rock et musique électronique. Avec “Wolfgang Amadeus Phoenix” sorti en Mai dernier, les 4 versaillais dans le vent signent leur retour après 3 ans d’absence et prouvent une fois de plus que la french touch n’a pas fini de faire parler d’elle à l’étranger…