musique electro

Marsatac Jour 3 : Kid Francescoli, Trentemøller, Ewan Pearson, Gesaffelstein, Acid Arab

La boule à facettes a arrêté de tourner. Le Magic Garden du Waaw a cessé de faire des bulles et de distiller ses Spritz fumants. Le Cabaret Aléatoire et la Cartonnerie ne sont plus enfumés, ils ont fermé leur porte. Les escaliers qui mènent à la salle RBMA ne résonnent plus sous les pas des festivaliers excités. Les bénévoles et les orgas ont droit à leur repos bien mérité. Les camions de hot dogs ne fument plus. Les paillettes collent encore. Après trois jours effervescents, le 16e édition de Marsatac s’est soldée tel un bouquet final. Transportés par Kid Francescoli, un peu en apesanteur. Réchauffés par les maîtres Shit Robot ou Ewan Pearson. Suspendus dans le temps et l’espace grâce à Trentemøller. Survoltés devant Gesaffelstein, tout de noir vêtu derrière son grand pupitre. Exaltés face à Acid Arab et leur “transe orientale”… Retour sur les derniers instants du festival, en images. À l’année prochaine Marsatac !

Des fourneaux aux platines #4 : Mini burgers + Klaxons

La fièvre du burger a semé des graines (de sésame) un peu partout… Leur format réduit, les mini-burgers, font fureur à l’apéro. Le quatrième numéro de la rubrique Foodporn (une recette et un disque pour la préparer), vous donne les clés pour réussir à coup sûr vos mini-buns et quelques idées de garniture grâce au coffret “Mini Burgers Party !” chez Larousse. Et pendant qu’on pétrit la pâte, on écoute les derniers singles des Londoniens Klaxons, qui font leur retour après 4 ans d’absence. Bon appétit !

Pépites du week-end #004 : Olympique

Hôtels miteux, budget pharaonique (le plus cher de l’Histoire des JO), le tout hanté par le spectre du grand manitou Poutine… Sans jeux de mots, ces Jeux Olympiques de Sotchi, en Russie, sentent un peu le sapin. Il est temps de sortir mouffles, chapka et shot de vodka et de se mettre en jambes avec une playlist olympique. Au programme, que des athlètes de haut niveau, des sportifs confirmés qui glissent tout schuss sur la pente des bpm. I:Cube, Pegase, Danton Eeprom, Com Truise, Recondite, Cyril Hahn, Daniel Avery ou Passarella Death Squad sur le label Days of Being Wild concourent pour la médaille d’or de la Pépite du Week-end. En piste !

{Interview} Temple Terreur dévoile ses fondations

Jour J pour Temple Terreur. Le duo toulousain, formé par Nicolas et Michaël, sort (enfin) son premier EP composé de quatre titres. Les ex-Pyramids, qui qualifient leurs compositions de “pop antique”, entre “tropical” et “synthpop” jettent un pavé dans la mare des conventions avec une musique aéro-cosmico-romantique dans la veine de College ou The Outrunners et des paroles en français (fait rare pour être précisé). Découverte musicale des Inrocks Lab, ces égyptophiles, qui sermonnent sur leur site web “on est amoureux de palmiers et de couchers de soleil mais on t’aime toi encore plus”, m’ont accordé une interview exclusive pour leur entrée dans la Cour des Grands. Rencontre.

Le leak : phénomène ou hantise ?

On le sait, la technologie dépasse la vitesse de la lumière. En quelques années à peine, de nouveaux mots ont fait leur apparition dans le jargon internet. Parmi eux, le leak (en français : fuite). Un terme que l’on n’aurait jamais imaginé employer à l’époque de nos connexions bas débit avec forfait 20h/ mois. Pourtant, à l’heure où l’industrie musicale n’a jamais autant mis le web au centre de son plan marketing, les artistes et leurs labels, indépendants ou non, se voient confrontés à un nouveau phénomène. Phoenix, Daft Punk, Jai Paul… À chaque artiste son leak. Explications.

Pépites en mode off #63 : Hippie Dance

Le plus beau match Allemagne / Mexique ne se déroule pas sur la pelouse d’un stade, mais bien derrière les platines. Quand Superpitcher rencontre Rebolledo, ça donne Pachanga Boys (Kompakt) jumelage musical entre Cologne et Xalada, sorte d’Hippie Dance comme ils qualifient si bien leurs productions planantes et bouillonnantes à la fois. Avant de les retrouver ce soir en DJ set à La dame Noir, la sélection musicale du week-end leur est consacrée…

{Interview} Jupiter, Kitsuné et gant strassé

Signés sur le fameux label Kitsuné, le couple (à la vie comme à la scène) Jupiter nous inonde depuis quelque temps de ses bonnes ondes électro-pop. Alors qu’ils travaillent activement sur leur premier album, ils nous laissent patienter avec un titre japonisant, Saké, présent sur la dernière compilation Kitsuné Parisien et sur un nouvel EP tout beau tout neuf avec des versions remixées par Para One, In Flagranti ou Electricity. Rencontre avec ces deux trublions qui parsèment un peu de strass sur la scène électro-frenchy…

Jed and Lucia, l’électronique sensible

Entre folk, électro et acoustique, la musique de Jed and Lucia se savoure des bouts des doigts (jusqu’au fond des oreilles). Leur deuxième album Superhuman Heart annonce le ton : avec son titre subtil et ses 13 titres doux et harmonieux, il déboule sur nos platines en ce début d’année, porté par l’excellent You were made of stone

{Interview} Fortune, et la roue tourne…

Fortune, groupe électro made in France de 2010 ? Ces 4 français qui puisent leurs inspirations dans des univers variés allant de la pop au post-punk ont écumé les festivals. Pour leur premier album, Staring at the ice melt (sorti en Mars sur le label Disque primeur), ils se sont entourés du producteur Stéphane “Alf” Briat, qui a travaillé notamment avec Phoenix ou Air. Rencontre avec le leader et chanteur du groupe, Lionel Pierres…

Cassius ♥ you

On le sait : en musique, faire le buzz est devenu une étape primordiale pour les artistes pour se démarquer et faire parler d’eux. Depuis 2006, date de sortie de leur dernier album, Cassius s’était fait plutôt discret. Le duo de français lancé par Philippe “Zdar” et Hubert “Boom Bass” juste avant les années 2000 revient avec un nouveau titre I love you so, extrait de leur nouvel EP signé chez Ed Banger Records. Oui, vous savez, la maison mère fondée par Pedro Winter aka Busy P, ex-manager de Daft Punk, à qui l’on doit les découvertes de Mr. Oizo, Breakbot ou encore Justice…

L’invention de la disco tropicale par Mock & Toof

Sur leur MySpace, ils décrivent leur genre comme de la musique tropicale et religieuse. Le ton est donné : Mock & Toof, ce duo de Djs londoniens, propose un son nouveau, mélange des genres, entre effervescence et mélancolie. Dans leur premier opus oscillant entre nu disco, pop et électro, ils distillent ça et là leur inspirations comme des marchands de sable…