ignés sur le fameux label Kitsuné, le couple (à la vie comme à la scène) Jupiter nous inonde depuis quelque temps de ses bonnes ondes électro-pop. Alors qu’ils travaillent activement sur leur premier album, ils nous laissent patienter avec un titre japonisant, Saké, présent sur la dernière compilation Kitsuné Parisien et sur un nouvel EP tout beau tout neuf avec des versions remixées par Para One, In Flagranti ou Electricity. Rencontre avec ces deux trublions qui parsèment un peu de strass sur la scène électro-frenchy…
Madmoiselle Julie : Pourquoi Jupiter ? Vous venez d’une autre planète ?
Jupiter : Jupiter c’est le nom d’un synthé légendaire, qui a notamment été utilisé sur Thriller. Sinon le fait que nous soyons Européens veut peut-être dire que nous venons d’une des lunes de Jupiter.
M.J. : Vous faisiez quoi avant Jupiter ?
Jupiter : On a eu un projet d’éléctro-folk pendant quelques mois, qui s’est vite transformé en Jupiter. À coté on faisait une fac de musique dans le nord de Londres.
M.J. : C’est quoi votre recette pour collaborer à deux ? Vous vous partagez les tâches comme dans la vie de couple ?
Jupiter : Ça on aimerait bien savoir ! C’est beaucoup de travail, de plaisir et d’engueulades. On jette beaucoup de trucs et on essaie de garder le meilleur. Ca part souvent d’un loop instrumental, une sorte d’accroche. On est plus musiciens qu’auteurs-ompositeurs donc c’est plus facile d’écrire sur un décor musical que de juste composer avec une suite d’accords et un papier.
M.J. : Quand on vous dit “Kitsuné”, ça vous évoque quoi ?
Jupiter : Un renard, une façon de préparer le tofu et surtout un label d’éléctro français qui a une histoire intéressante…!
M.J. : Le titre de votre nouveau morceau s’appelle Saké, et on y retrouve pas mal de mélodies japonisantes. Le Japon vous inspire vraiment ou c’était simplement pour ajouter à votre côté décalé ?
Jupiter : Non c’est un heureux hasard ! Ceci dit, comme beaucoup de français, on est assez intrigués par la culture japonaise. Il y a quelque chose d’hyper fascinant malgré le fait qu’on n’y soit jamais allés, on saurait pas trop par où commencer… Mais c’est sûrement comme ça que les japonais appréhendent la France, Paris en particulier. Après on est forcement influencés car on a grandit en regardant des dessins animés japonais sur des télés japonaises. Nos synthés sont japonais eux aussi !
Jupiter – Saké (Electricity Remix) [audio:http://www.madmoisellejulie.fr/www/madmoisellejulie/wp-content/uploads/2011/03/sake.mp3]
M.J. Vous avez remixé notamment Anoraak, Metronomy ou encore Two Door Cinema Club. Ce sont des groupes qui vous inspirent ?
Jupiter : Oui, tous nous inspirent d’une manière bien à eux. Anoraak la plage, Metronomy l’oscilloscope et Two Door la Guinness.
M.J. : Vous travaillez sur votre futur album. Vous pouvez nous en dire plus ? Vers quel style vous dirigez-vous ? Des collaborations ?
Jupiter : Ça tombe bien, on en parle pas assez ! Il est quasiment fini, il nous ressemble beaucoup mais on a évidemment essayé de se défouler en explorant d’autres horizons, parfois un peu rock progressif, parfois dub. Mais on se rend pas toujours compte des styles qu’on explore, c’est toujours intéressant de voir ce que les gens ont à dire. On a hâte…
« Si notre musique était une fringue,
ce serait un gant blanc à sequins. »
M.J. : Comment se passe la préparation ?
Jupiter : On enregistre surtout en home studio. On a contacté Quincy Jones mais il nous a jamais rappelé.
M.J. : Un gentil génie vous propose d’exaucer un vœu, et de participer au festival de vos rêves. Ça serait lequel ?
Jupiter : Coachella, avec notre nom en grand sur l’affiche !
M.J. : Si votre univers était un film, ça serait lequel ?
Jupiter : Y’a t-il un pilote dans l’avion ?
M.J. : Et une fringue ?
Jupiter : Un gant blanc à sequins.
M.J. : Le dernier titre que vous avez enclenché / écouté ?
Jupiter : Lovelock – Don’t Turn Away (From My Love)
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Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.