français

Comme un lundi #25

Immortels 7, 9 et 11 janvier. Unie et forte, la France s’est levée, s’est battue, est descendue dans la rue, rendant hommage à ses héros, disparus ou non, connus ou anonymes. Qu’importe leur religion, leur couleur de peau, leurs idées. Avec ce même leitmotiv, celui d’enterrer à tout jamais le terrorisme, la peur, la lâcheté la plus vile. D’hier, ce 11 janvier 2015 désormais inscrit dans l’Histoire, je me souviens du froid qui transperçait nos vêtements et de ce Mistral qui soufflait dans nos cheveux, comme pour nous rappeler la mort glaçante. Le ciel était dégagé, l’espoir était là, et les lignes dans le ciel, ce ciel rosé en fin de soirée, les yeux tournés vers les nuages, nous rappelaient les noms de ces 17 victimes qui résonneront encore toujours en nous. Parce que les lendemains ne seront plus jamais pareil, le premier article de cette nouvelle semaine fait souffler un vent de paix sur vos écrans. À écouter avec le mix d’Ivan Smagghe qui débute avec un titre symbolique : “We Have All The Time in the World” de My Bloody Valentine. Aimons nous vivants.

DJ Djel, comme à la maison

Enfant du pays, passionné depuis tout petit, Djel faisait son retour à Marsatac, 15 ans après avoir joué pour la première édition du Festival marseillais, en 1999. Échappé depuis de la Fonky Family, mais jamais sans son chapeau, il ne cachait pas sa joie de venir jouer à la Friche de la Belle de Mai, accompagné de K-Méléon, son fidèle acolyte. À quelques heures de son DJ set à Marsatac, et la veille de son départ pour Paris, où il était attendu pour jouer à la Favela Chic, Djel revient sur son parcours, sur ce qui le touche à Marseille et dans la musique, et sur ses projets. Au nom du “partage”, ce mot qui lui tient à cœur et qu’il répète comme un credo…

À double sens #24 : Danse + Aline

Expression du corps et toile humaine des émotions, la danse rassemble, entraîne et déchaîne. Union des cultures, instrument de transe, art classique ou contemporain, ode à la vie comme à la tristesse, épileptique ou langoureuse, exercice physique ou festif, elle est à l’honneur des 16 clichés de la sélection de visuels qui accompagnent cette semaine le clip d’Aline pour leur titre Je bois et puis je danse.