electro

Les Jardins Suspendus : habillés pour l’hiver !

Tout l’été, Les Jardins Suspendus ont ensoleillé les dimanches en plein air, sur le toit des Terrasses du Port, à Marseille. Ils revêtiront très bientôt leur plus bel habit d’hiver avec plein de nouveautés. Au programme, champignons chauffants pour nous permettre de savourer encore toute la saison la vue panoramique sur la mer, un espace spécialement conçu pour l’occasion avec une nouvelle déco, du vin chaud et des grogs dans les verres, 3 offres de restauration et une programmation musicale soignée… Madmoiselle Julie te propose de gagner 2 invitations pour cette première édition (date à confirmer) !

Pépites du week-end #029 : Lazy

Lazy : adjectif anglais, que l’on traduira par “paresseux, fainéant”. Après la dinde de Thanksgiving et l’overdose d’achat du Black Friday, ce samedi se vivra à l’horizontale ou ne se passera pas. Première étape, lumières tamisées, bougies allumées, chauffage enclenché, et boisson chaude à proximité. Deuxième étape : glisser votre corps tout entier sous la couette, en prenant garde à bien garder vos pieds et mains au chaud. Troisième étape : enclencher la playlist du week-end spécialement pensée pour l’occasion, où Husbands, NZCA/Lines, College ou Sascha Funke, entre autres, vous susurreront des mots doux sur l’oreiller…

La dame Noir, encore plus Noir

Depuis 5 ans, La dame Noir a su donner un autre visage aux nuits marseillaises. D’abord un bar, puis un club (La dame Noir Dancing), elle s’exporte au-delà de la cité phocéenne et impose un son, un style, une esthétique, à travers les artistes qu’elle reçoit dans son antre ou ceux qu’elle signe sur son label. Le samedi 29 novembre, La dame Noir lance un nouveau concept de soirées, Darkness Has Never Been So Bright. Au programme, 4 gouroux musicaux (PETE HERBERT, Dj STEEF, ANTHO NABET et RELATIF YANN) et en offrande, un EP spécialement produit pour l’occasion…

Superpitcher, la maîtrise à l’allemande

Il fait partie de la crème des producteurs allemands. Aksel Schaufler, plus connu sous son nom de scène Superpitcher, fait partie des pointures de la musique électronique. Signé sur l’éminent label Kompakt, il forme également le duo Pachanga Boys avec son acolyte mexicain Rebolledo, duo grâce auquel il joue un peu partout et surtout dans les plus grands festivals (Burning Man, pour ne citer que lui !). Jeudi 27 novembre prochain, c’est en solo que Superpitcher investira les platines d’Oogie à Marseille – qui, après Tim Paris et Ivan Smagghe (et bientôt Hot Chip !) continue de proposer une programmation de qualité.

Pépites du week-end #027 : Call It What You Want

Que vous soyez homme ou femme ou hermaphrodite, enfant, adolescent, adulte ou sénile, épanoui ou dépressif, amoureux ou solitaire, rêveur ou réaliste, que vous habitiez au Nord ou au Sud, que vous parliez français ou non, assis derrière votre bureau, café en main, ou au fond de votre lit, sous la chaleur équatoriale ou le froid polaire, cette playlist est la vôtre. Elle n’impose rien, aucun sentiment, aucun thème, elle propose pour que l’on en dispose. À chacun de se l’approprier, de choisir où, quand, comment et avec qui l’écouter. À vous de choisir quel morceau enclencher en premier. Moscoman ? Michael Mayer ? N’To ? The Juan MacLean ? Art Department ? Bref, à vous de jouer.

Pépites du week-end #026 : Spaceship

Après Alfonso Cuarón et son Gravity, c’est au tour de Christopher Nolan de nous embarquer cette semaine dans l’immensément grand avec son film Interstellar. La playlist hebdomadaire lui emboîte le pas et sous l’influence de la (pleine) lune, embarque à toute vitesse au-delà du mur du son, à bord d’un vaisseau quatre étoiles dans lequel résonnent les pépites interstellaires de Fakear, SBTRKT, Chateau Marmont, Munk et Rayko, pour ne citer qu’eux. Fermez les yeux, laissez-vous porter par l’apesanteur… Bon voyage.

Pépites du week-end #025 : Le Bal des Morts

Ironie du sort, alors que les clowns méchants terrorisent la France, des millions d’inconnus aux quatre coins du monde ont revêtu leurs plus moches costumes. Dans la joie et la terreur, celui que les Mexicains appellent Dia de los Muertos a fait couler du sang, se creuser les joues, se noircir les contours des yeux… Et aujourd’hui, la mort se lit encore sur les visages assommés par l’alcool. La nouvelle playlist hebdomadaire reste dans le thème avec John Carpenter qui ouvre le bal des morts et laisse la place à neuf autres pépites aussi sombres qu’une froide nuit d’hiver ou qu’une Ceremony chantée initialement par New Order et reprise par Chromatics.

Pépites du week-end #024 : Back in Summertime

Dimanche scellera officiellement notre enterrement annuel dans les méandres de l’hiver. En reculant nos montres d’une heure, on aura la chance de dormir 60 minutes de plus (donc, de ne rien faire 60 minutes de plus chaque jour). En attendant le passage à l’heure d’été, les 10 titres de la playlist du week-end (Pional, Chromatics, French 79, Manfredas, La Mverte…) nous ramènent quelques semaines en arrière, avec leur illusion de soleil sur la peau et de fraîcheur dans les tympans.

Seriously, Eric? #7, livraison de fraîcheurs

Depuis plusieurs années déjà, les compilations Seriously, Eric? du label Alter K illuminent les saisons (je vous en parlais déjà en 2010 et 2012 ici et ). Un vent de fraîcheur souffle une fois de plus sur ce 7e disque qui regorge de talents, du trio Husbands en passant par les experts de l’edit et du remix Plaisir de France, mais aussi le Londonien Astronauts ou l’excellent groupe de soul Ephemerals

Escale marseillaise pour Tim Paris

Producteur français exilé à Londres, moitié d’It’s A Fine Line au côté d’Ivan Smagghe, fondateur du label Marketing avec Jef K depuis 9 ans, Tim Paris a sorti son premier album Dancers, l’an dernier sur le label My Favorite Robot. Avec son titre prémonitoire, il a fait danser la clientèle des clubs les plus pointus des quatre coins du monde. Ce jeudi, c’est sous la boule à facettes d’Oogie, sur le cours Julien (à l’occasion de ses 8 ans) que Tim Paris posera ses platines le temps d’une soirée…

Marsatac Jour 3 : Kid Francescoli, Trentemøller, Ewan Pearson, Gesaffelstein, Acid Arab

La boule à facettes a arrêté de tourner. Le Magic Garden du Waaw a cessé de faire des bulles et de distiller ses Spritz fumants. Le Cabaret Aléatoire et la Cartonnerie ne sont plus enfumés, ils ont fermé leur porte. Les escaliers qui mènent à la salle RBMA ne résonnent plus sous les pas des festivaliers excités. Les bénévoles et les orgas ont droit à leur repos bien mérité. Les camions de hot dogs ne fument plus. Les paillettes collent encore. Après trois jours effervescents, le 16e édition de Marsatac s’est soldée tel un bouquet final. Transportés par Kid Francescoli, un peu en apesanteur. Réchauffés par les maîtres Shit Robot ou Ewan Pearson. Suspendus dans le temps et l’espace grâce à Trentemøller. Survoltés devant Gesaffelstein, tout de noir vêtu derrière son grand pupitre. Exaltés face à Acid Arab et leur “transe orientale”… Retour sur les derniers instants du festival, en images. À l’année prochaine Marsatac !

Pépites du week-end #022 : Trying To Be Cool

Les côtes de popularité ont le moral en berne. Faux hypocondriaques, ceux qui sont censés nous gouverner souffrent de nouvelles phobies : la phobie administrative, le mal du siècle ? Surtout atteints d’hypocrisie, ils ont bien compris qu’avec le pouvoir, tout s’achète (mais ne se paye pas, aussi paradoxal que cela puisse paraître). Dans ce grand bal des focus, la danse macabre qui s’impose en maître est celle de l’argent et des magouilles – qu’elles visent le contribuable, le Trésor public, sa propre compagne (trois petits tours de scooter et puis s’en vont). Pendant ce temps-là, le groupe Phoenix chantait il y a un an, sur leur dernier album Bankrupt “Cool… I’m Just Trying To Be Cool…”. C’est justement ces quelques mots (remixés par Amevicious) qui ouvrent la 22e playlist du week-end (avec Xinobi, The 2 Bears, Yacht, SBTRKT, Xinobi, Aphex Twin, Poolside, WhoMadeWho, Jacques Greene…). Même joueur joue encore.