(NDLR : En journalisme, un éditorial est un article qui reflète la position ou bien le point de vue de l’éditeur ou de la rédaction sur un thème d’actualité.)
Les diktats du quotidien. On ne parle pas assez des diktats du quotidien, c’est vrai. À commencer par les magazines de mode qui nous disent à chaque saison ce qu’il faut porter, ce qu’il faut aimer, ce qu’il ne faut pas faire. Ce qui sort de l’atelier de Karl aurait-il eu la même influence sur nous s’il sortait de l’atelier de la rue d’à-côté ? Évidemment, non.
On est toujours influencés par ce qui nous échappe, par ce qu’on ne contrôle pas, par meilleur que soi, par plus haut placé que soi. Et on finit par tous penser pareil, hélas. Parce que nos cerveaux sont contrôlés par une petite élite, une soi-disant élite, qui pense pour nous, avant nous.
C’est loin d’être une critique, c’est plus un constat. Un truc irrémédiable, qu’on subit à nos dépens.
C’est pareil en politique, c’est pareil à la télé, c’est pareil partout, jusque dans nos assiettes. Tout est prétexte à nous donner des ordres, à nous guider dans nos choix.
Regardons un peu autour de nous : Ne votez surtout pas Fillon (parce que c’est un sale escroc !) question : et les autres alors ? Pire : à qui profite le crime ? (précisons, sans vouloir me justifier, que je ne comptais pas voter pour lui).
Hier, l’Islande qui veut interdire la pizza à l’ananas. Je ne suis pas particulièrement amatrice de cette spécialité pseudo-hawaïenne, mais bordel, si le mec veut foutre un fruit sur sa sauce tomate, qu’on le laisse tranquille !
Demain, quoi d’autre ? L’interdiction de porter des sandales au boulot ?
Un conseil, pour 2017, votons Saucisse, portons des tongs au bureau, faisons l’exact inverse de ce que Grazia et consorts nous disent de faire, goinfrons-nous de pizzas à l’ananas, et respirons à plein poumons ce bonheur de faire comme bon nous semble.
https://www.youtube.com/watch?v=Q-RDKHYjedc
