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Broken Bells, l’huile et le feu

Broken Bells, l’huile et le feu

En musique, évoquer les noms de Brian Burton ou de James Mercer s’apparente presque à prononcer deux termes sacrés. Le premier, connu sous le nom de Danger Mouse, a formé le groupe Gnarls Barkley et produit le groupe Gorillaz. Le second est le leader du groupe The Shins. Ensemble, ils ont formé en 2009 le collectif Dark Night of the Soul, et reviennent avec un nouveau projet. Nom de code : Broken Bells.

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Un peu comme l’huile et le feu, lorsque les deux se rencontrent, le mélange est explosif. Avec leur premier album, ils réussissent un exercice de style difficile : la rencontre entre la pop psychédélique et des sonorités vintage.

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Tout commence avec The High Road, sorte de morceau décomposé qui pourrait s’apparenter à un film, qui marie les genres sans sembler toutefois désarticulé, avec une fin pleine de mélancolie, qui surprend agréablement. Même impression sur Vaporize, savant mélange entre une guitare acoustique aux accents folk, limite blues, une orgue légèrement psyché et cadrée, et la voix de James Mercer qui se pose juste comme il faut. The Ghost Inside rappelle étrangement les mélodies de Gnarls Barkley, nettement plus punchy et funk, qui sonne paradoxalement à la fois old school et résolument moderne.

Conclusion… Une chanson de Broken Bells s’écoute sans conteste jusqu’à la dernière note, et c’est surtout la fin qu’on évitera de zapper.

# Le MySpace officiel

# Écouter l’album sur Deezer

Le clip de The High Road

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