
Derrière Bibio se cache Stephen Wilkinson, un anglais autodidacte passionné de folk et d’inventions musicales. La grande particularité de sa musique ? Mixer des sons électroniques, en récupérer d’autres sur des vieilles cassettes, pour arriver à un résultat particulier, terriblement vintage, oscillant entre folk hippie, électro psychédélique et pop des sixties.
Sur son dernier opus “Ambivalence Avenue“, on remarque dès la première écoute le très rétro “Jealous of Roses” et le saccadé “Fire Ant“. Sur certains morceaux, la mélodie est plus posée, mélancolique (quasi japonisante, comme dans “Haïkuesque” par exemple). Sa musique est comme un voyage, au travers du temps et de l’espace, qui nous transporte d’un univers à un autre, souvent opposés, mais comme étrangement rapprochés par une musique légère comme une plume et hétéroclites comme un kaléidoscope.
Le clip de Jealous of Roses
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.